Mon dernier article sur le mystère de la Foi:
Expulsée mais fortifiée
Ben avait pris la décision de m’exclure un an du sol canadien. Je me revois encore coincée entre ces deux armoires humaines m’accompagner jusqu’au prochain avion qui retournait en France directement. Ils avaient pris le soin de m’isoler seule dans l’avion. Peut-être représentais-je un danger public?
Une journaliste à la foi
Myriam est une des rares amies que je connais depuis l’enfance. Sa famille d’origine algérienne est arrivée en exil dans notre village provençal en raison du danger qu’ils encouraient à cause de leur foi chrétienne. Très créative, elle développe aujourd’hui sa chaîne de podcasts et son talent de photographe.
« L’espérance est un acte de foi »
Marcel Proust
Lors de mes voyages, j’ai rencontré toutes sortes de fois. Des fois intimistes, religieuses ou passionnées avec différentes traditions, cultures et dénominations. Si beaucoup mettent en question l’existence d’un dieu, de Dieu, personne ne peut nier la profondeur de la foi. En 2019, par exemple, 245 millions de chrétiens auraient été «fortement persécutés et parfois tués dans le monde, soit un chrétien sur neuf dans le monde». Sans parler des musulmans, des juifs et autres croyants qui ont été persécutés à de nombreuses reprises.
Ayant grandi dans une famille chrétienne, j’ai dû faire un choix : ne pas croire, choisir la foi de mes parents ou m’approprier ma propre foi. J’ai choisi la troisième option.
Dans cette période de confinement, Google a comptabilisé trois fois plus de recherches sur la prière que d’habitude. Nous, êtres humains, sommes souvent conditionnés par notre nature à nous interroger sur le sens de notre vie, et la foi revient constamment dans nos débats.